HISTOIRE
Le monastère est probablement construit au lieu nommé Monte Giardino déjà au XIe siècle, et la première mention remonte à 1073, en outre l'église romane édifiée au XIIe siècle, le chœur liturgique montre des traces d'un ancien bâtiment. L'église a plus tard été consacrée par l'évêque Giovanni IV en 1178 et en 1241 les chroniques racontent que l'évêque II della Fratta voulait se retirer au monastère et finir sa vie dans la pauvreté et le recueillement. Le complexe religieux a alors tenu lieu d'ermitage puis est devenu l'abbaye monastique des chanoines réguliers du Latran, et ce jusqu'aux suppressions de 1798. En 1892 sous le contrôle du ministère public, le monastère est redonné à l'église qui la remet en fonction. Une importante campagne de restauration a débutée en 1914 qui a partiellement nettoyé, partiellement restauré l’identité romane de l'édifice, du cloître et du monastère.
NOTES HISTORIQUES ET ARTISTIQUES
Le plan de l'église est à nef unique et avant les destructions du XIXe siècle il comportait une abside à chevet plat. La magnifique église romane est divisée en 2 parties (la partie inférieure réservée aux fidèles et celle supérieure aux religieux) par un imposant mur de séparation ouvrant dans la partie supérieure sur deux loges chacune comportant quatre travées. Le cloître fut complété comme plusieurs des bâtiments monastiques contiguës au XVe siècle. San Vittore conserve certaines des plus importantes fresques du XIIIe siècle de la région. Elles ont été déplacées du mur dans les années 1960, et maintenant se trouvent sur des panneaux accrochés au mur. Certaines des fresques sont cachées par le chœur en bois du XVe siècle, qui occupe trois côtés de l'église supérieure (nord, ouest, sud).